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Expositions
> " Le vert nantais" 21 septembre-10 novembre 2002 |
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Le
catalogue de l'exposition > notices des objets exposés |
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Catalogue
en vente aux Archives
ou par correspondance
: 15 €
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Édit
Royal du 25 juin 1697 pour " l'établissement des lanternes
dans les principales villes du Royaume " Édit
transcrit du registre des délibérations de la Ville. L'Édit
Royal est l'acte fondateur du développement de l'illumination dans
les villes de première importance. On retiendra en cas particulier
les impératifs de sécurité publique évoqués
à propos de l'installation des lanternes.
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Arrêt du Conseil d'État
Manuscrit - 1706
Suite à l'édit royal du 25 juin 1697 ordonnant l'établissement
de lanternes dans les principales villes du royaume, la municipalité obtient
en 1702 le droit spécifique de lever un impôt " de 6
deniers par pot de vin ". Cet arrêt du Conseil est prolongé en
1706 avec " autorisation aux habitants de mettre en adjudication ce
devoir pour assurer l'entretien des lanternes et le remboursement de diverses
sommes dues par suite de la suppression des offices d'inspecteurs généraux,
commissaires, visiteurs, contrôleurs de manufactures ".
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Liste des allumeurs de lanternes
Manuscrit - 1772
En 1772, l'illumination
de la Ville est assurée par 13 allumeurs
chargés d'entretenir 455 lanternes. En cas de plaintes pour allumage
irrégulier ou pour du matériel défectueux, le commissaire
inspecteur de la police, assisté des archers de la Ville, dressera
un procès verbal à l'encontre de l'adjudicataire de bail.
Les amendes, qui peuvent atteindre 50 livres, seront versées à la
Caisse de Bienfaisance de la Ville. En cas de récidive, " le
maire sera en droit de résilier le bail sans aucune indemnité ni
autre formalité que la notification ".
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Publicité pour
les lampes optiques Rabiqueau
Imprimé - s.d.
Après avoir installé ses premières lampes à Paris,
le sieur Rabiqueau entend les diffuser en province. Non seulement il s'appuie
sur la qualité de ses lanternes : " à l'hôtel
de Richelieu, un seul rabiqueau éclaire la cour ", mais aussi
sur leur résistance aux intempéries : " les lanternes
dansantes ont été toutes éteintes rue Saint-Louis
le jour de l'ouragan, au mois d'octobre 1765, un vendredi jour d'opéra,
où les vrais rabiqueau qui sont aux Tuilleries n'ont pas vacillés ".
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Délibération
du bureau municipal - 14 septembre 1776
Pendant de longues années, les miseurs de la Ville restent les responsables
de l'éclairage. Le 14 septembre 1776, la Ville signe un traité avec
le sieur Tourtille de Sangrain, déjà chargé de " l'illumination
de Paris, de Versailles et de plusieurs autres villes ". Le marché,
fixé pour 20 années, prévoit 800 becs de lumière.
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Etat
des lanternes et des lumières nécessaires
pour éclairer la Ville de Nantes
Manuscrit - 1776
Pendant trois jours, les officiers municipaux de la Ville vont accompagner
le sieur Sangrain pour dresser " l'état des lanternes et des
lumières nécessaires pour éclairer la Ville de Nantes ".
On apprend ainsi que le projet initial compte 622 becs de lumières
pour 276 lanternes. |
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Ordonnance de police de 1777
Affiche imprimée - 1777
En 1776, la Ville décide " de substituer des réverbères
aux lanternes qui jusqu'ici avaient servi à l'illumination, afin
de procurer au public pendant la nuit une plus grande clarté, plus
de commodité et plus de sûreté ". A toutes les époques,
l'éclairage de la Ville fait l'objet d'actes de vandalisme, souvent
gratuits, mais aussi associés au vol des chandelles en vue d'une
utilisation privée. L'ordonnance de 1777 rappelle les peines encourues
par les destructeurs de lanternes : 50 livres d'amende et, en cas de récidives,
une " punition corporelle ".
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Tableau
de l'illumination de la Ville de Nantes pour l'année 1781
Calendrier manuscrit - 1781
Tous les ans, un tableau des jours et heures d'éclairage est établi
par l'entrepreneur puis soumis aux magistrats de la Ville. L'éclairage
est assuré pendant six mois de l'année en respectant scrupuleusement
les cycles lunaires " depuis la fin du jour jusqu'à une heure
après la levée de la lune ; jusqu'à deux heures du
matin, les jours où il n'y aura point de lune et ceux où elle
se couchera avant la dite heure, en sorte que les rues, quais et places
soient toujours éclairés depuis l'entrée de la nuit
jusqu'à deux heures du matin, soit par la lune soit par les lanternes ".
Seule exception prévue dans le bail : la Ville est éclairée
la nuit durant les fêtes du Carême, avant le mercredi des Cendres
ainsi que la veillée de Noël.
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Illumination
Affiche imprimée - An V
Depuis 1786, l'illumination de la Ville est assurée par le sieur
François Ursin, neveu de Tourtille de Sangrain. A chaque renouvellement
de bail, il est procédé à une nouvelle adjudication
proclamée par le trompette de la Ville. Un inventaire contradictoire
est établi au magasin de la maison commune où sont entreposés
les lanternes et leurs accessoires : " l'adjudicataire les entretiendra à ses
frais, les fera réparer et rétablir en cas de chute ou autrement
et les rendra dans le même état qu'il les aura reçus ".
Le bail de François Ursin sera reconduit jusqu'en 1812.
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Eclairage de la Ville
Affiche imprimée - 1823
En 1813, l'illumination de la Ville revient au sieur Charles de la
Haye Beauruel. Or en se retirant, M. Ursin laisse à son successeur un
matériel en très mauvais état. La Ville l'astreint
aux réparations prévues dans le traité du 28 vendémiaire
An 11. L'affaire est définitivement réglée en 1818.
Ne souhaitant pas connaître la même mésaventure, la
municipalité décide en 1823 d'établir un véritable " cahier
des charges, clauses et conditions du nouveau bail ". On ne parle
plus d'illumination mais d'éclairage. Prévu pour une période
initiale de 9 années, le marché reviendra au sieur de la
Haye Beauruel jusqu'en 1841.
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Plan
de Driollet " projet d'éclairage
au gaz "
Plan couleur - 1858
En 1836, la Compagnie Européenne du Gaz s'installe à Nantes,
allée des Tanneurs. Dès son arrivée, elle soumet à la
Ville sa proposition pour éclairer au gaz " les places publiques
qui, dans le système actuel, ne sont éclairées qu'imparfaitement
par les réverbères placés aux angles des rues qui
les desservent ". Il faut attendre mai 1841 pour que l'éclairage
au gaz débute à Nantes. En 1857, un bail de cinquante années
est signé entre la Ville et la Compagnie lui donnant " le droit
exclusif de conserver et d'établir des tuyaux pour la conduite du
gaz d'éclairage et de chauffage sous les voies publiques ".
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Candélabre
Saunier Duval Frisquet 20.548
Dessin - 1924
En 1924, la Ville lance un projet d'amélioration de son éclairage
public. Il s'agit de remplacer les lampes à arc et un certain nombre
de lampes à incandescence à filament métallique : " Cet éclairage
est désuet, d'un entretien difficile pour les lampes à arc,
surtout dans les voies parcourues par les tramways, ne correspond plus
aux besoins de la circulation ni aux exigences de la sécurité publique ".
La Ville envisage d'augmenter l'intensité de l'éclairage
notamment par le remplacement des appareils à gaz par des lampes électriques
puissantes " dans les artères de pénétration
et sur les quais ".
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Candélabre
Saunier Duval Frisquet 20.609
Dessin - 1923
Le 28 février 1924, la Ville signe un nouveau traité d'éclairage
avec la Société Nantaise d'Éclairage et de Force par
l'Électricité. Le programme prévoit l'installation
de 935 lampes et l'acquisition de nouveaux candélabres. Un marché est
passé auprès de la société Saunier Duval Frisquet.
Quatre modèles sont retenus dont : le numéro 20.548 qui équipera
les places Royale, Graslin, Canclaux et Mellinet ; le numéro 20.609
qui sera destiné au centre du pont Maudit, qui vient d'être
rouvert à la circulation.
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Appareil à réflecteurs
paraboliques
Publicité imprimée - 1861
L'arrivée de l'éclairage au gaz oblige les entreprises utilisant
l'huile à innover et à proposer de nouvelles solutions techniques
pour conserver ou décrocher de nouveaux marchés. C'est le
cas de la Maison Levent aîné qui soumet à l'Administration
nantaise ses réflecteurs paraboliques : " un seul bec remplace
avantageusement les 2, 3, 4 becs anciens systèmes ce qui procure
aux villes une grande économie sur leur dépense annuelle
et leur permet d'augmenter le nombre de leurs lanternes ". Mais l'économie
ne doit pas nuire à la qualité : " des miroirs concaves
renvoient la lumière perpendiculairement sous la lanterne : le rayon
est tellement intense que l'on peut y lire le feuilleton d'un journal ".
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Dessin lanterne
Calque - 1892
Le 12 octobre 1886, le maire nomme une commission chargée d'examiner
la question de l'éclairage public par l'électricité.
La concession revient à la Société pour la Transmission
de la Force par l'Électricité. L'inauguration des premiers
lampadaires électriques a lieu le 18 janvier 1892 avec l'illumination
des places Graslin, Royale et du Commerce et des rues Crébillon
et d'Orléans. Comme pour la substitution de l'huile par le gaz,
l'arrivée de l'éclairage électrique va se faire progressivement
transférant les becs de gaz hors du centre-ville.
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Réverbère
pont Saint-Mihiel
Calque - s.d.
En juin 1909, les habitants des quartiers de Versailles et de Barbin
demande à la
Ville la construction d'un pont en remplacement de la passerelle de Barbin
dont l'état de vétusté est " inquiétant
pour la batellerie et la circulation des piétons ". Le concours
d'architecture est lancé en février 1911. Le 14 juin suivant,
la Commission donne son accord pour le plan présenté par
M. Charrière proposant " un pont métallique continu à trois
travées ". Pour cette occasion, un modèle spécifique
de candélabre est dessiné pour ce pont réalisé par
la fonderie Voruz.
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Trois
modèles de réverbères
Calque - s.d.
Les candélabres installés sur les ponts font l'objet d'un
traitement particulier dans le programme de février 1924. Alors
que l'on décide la transformation des candélabres à gaz
placés sur divers ponts pour la mise en place de lampes électriques
(ponts Haudaudine, de la Belle Croix, de la Bourse, de Toussaint et des
Récollets), la Ville étudie leur remplacement complet pour
le pont Maudit. C'est ainsi que le 13 mai 1924, le maire opte pour des
modèles présentés par l'entreprise Saunier Duval.
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Réverbère
quatre lanternes
Calque - 1925
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Etude
de candélabres suspendus pour la
travée centrale du pont Maudit
Calque - s.d.
En octobre 1912, la Ville entreprend le renforcement de l'éclairage
du pont Maudit " sur lequel la circulation est si intense ".
Il s'agit d'ajouter aux quatre lanternes existantes à chaque extrémité du
pont " deux candélabres du genre de ceux placés sur
le pont de la Rotonde " placés " immédiatement
au-dessus de la clef de voûte de l'arche du milieu ". L'éclairage
du pont Maudit fera l'objet d'un nouveau projet au lendemain de sa destruction
le 16 juillet 1913.
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Etude
de lampadaires à placer sur les
extrémités des arcs du pont Maudit
Calque - 13 mai 1922
Dès 1913, la Ville envisage la reconstruction du pont Maudit. Le
concours, lancé la même année, est remporté par
la Maison Pennard, Considère, Caquot et Cie. La Première
Guerre Mondiale suspend le programme jusqu'en 1919. Un nouveau projet est
soumis en 1922 par l'entreprise tandis que Camille Robida, architecte,
dessine les lampadaires " à placer sur les extrémités
des arcs du pont ".
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Publicité Maris
Imprimé - 1861
L'éclairage au gaz fait son apparition à Nantes en mai 1841
avec 87 lanternes. Bien que le procédé soit nouveau, l'administration
reste ouverte à tout système de production d'éclairage " présentant
au moins les mêmes avantages que le système actuel et moins
coûteux que celui-ci ". C'est ainsi que la Ville reçoit
régulièrement des publicités louant les mérites
d'innovations ou d'inventions originales. C'est le cas par exemple de l'entreprise
Maris qui propose son éclairage au schiste minéral : " le
réverbère s'allume aussi rapidement que le gaz, sans le secours
d'une échelle ".
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Position des lanternes en 1776
Agrandissement du plan Cacault
La disposition des lanternes sur un plan ancien montre l'ampleur de l'installation.
Dotées de un à quatre becs suivant l'importance des portions éclairées,
leur distribution renseigne sur les lieux les plus passants et actifs
de la Ville nocturne.
Bleu pour un bec ; vert pour deux ; rouge pour trois et jaune pour quatre.
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Chemins des allumeurs en 1772
Agrandissement du plan Cacault
Le chemin des allumeurs est établi notamment pour garantir le parcours
réel couvert par les allumeurs lesquels sont souvent accusés
de ne pas " s'acquitter de leur tâche correctement ou complètement ".
Ce plan du circuit des allumeurs de 1772 présente l'organisation
de l'illumination au niveau le plus élémentaire : ici, ni
la fosse, ni la ligne des ponts ne sont représentées afin
de ne pas nuire à la représentation du centre. Cependant,
on doit savoir que le parc de lanternes s'étendait déjà jusqu'à l'Hermitage à l'est
et jusqu'à Pirmil au sud.
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Projet
de M. Ogée architecte du département
pour illuminer pendant le séjour de S.M. Imp. et Rle à Nantes
en août 1808
Dessin couleur
Le passage de l'Empereur à Nantes le 9 août 1808 donne l'occasion
au maire de Nantes de lui soumettre une liste de vœux : achèvement
de la Bourse, restauration de la salle de spectacle, reconstruction de
l'Hôtel-Dieu… Mais le premier souhait de la commission chargée
de " faire l'analyse des besoins de la Ville " s'attache à honorer
le visiteur " en daignant agréer l'hommage de la colonne à édifier
entre les deux cours, ouvrage entrepris et exécuté par MM
les architectes de cette Ville qui en ont fait les frais, qui ont montré le
désir que cette colonne fut achevée et qu'il fut placé sur
son faîte la statue de sa Majesté Impériale Napoléon
le Grand ".
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Place
Graslin, le Grand Théâtre
Carte postale
A chaque innovation technique, la Ville choisira le théâtre
Graslin pour y effectuer des essais. Alors qu'elle hésite encore à installer
un éclairage au gaz dans ses rues, le Conseil municipal autorise
en septembre 1838 " l'éclairage au gaz de la salle de spectacle
du Grand Théâtre ". En 1887, la commission chargée
d'étudier l'éclairage électrique conclut à l'ajournement
de l'éclairage des rues mais se prononce pour celui des théâtres
: " l'Administration n'est point opposée à ce changement
bien que la lumière électrique ne lui paraisse pas de nature à faire
cesser tout danger d'incendie ".
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Rue
du Calvaire à la rue Lafayette
Carte postale
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Sur
la place Royale " Le Club du Haricot " devant
la rue Crébillon
Carte postale
Collection F. CHAPEAU © R. et M. VIVANT Nantes
En 1908, Gabriel Guist'hau, maire, fait de l'éclairage une question
prioritaire. Son souhait est d'embellir les quartiers du centre et plus
particulièrement les places Royale, Graslin, Lafayette et la place
du Commerce : " Pendant l'hiver, il n'est pas douteux que les cercles,
les hôtels, les cafés, les théâtres déterminent
sur la place Graslin et la rue Crébillon une activité de
circulation qui ne se trouve dans aucune autre partie de la Ville. Les
intérêts du commerce et du public lui-même exigent que
ces parties de nos rues soient mieux éclairées ". Alors
que les trottoirs sont illuminés par des lampadaires à trois
lanternes, " le Club du Haricot " est éclairé par
deux lampadaires à cinq lanternes.
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Vue
du nouveau boulevard - Bras de la Bourse près de la Petite Hollande
Photo noir et blanc - 17 avril 1942
Débutés en 1926 par le bras de la Bourse, les comblements
de la Loire s'achèvent pendant les années d'Occupation. L'entrée
du " nouveau boulevard " est éclairée par un candélabre " demi
luxe modèle 20.722 type Saunier Duval Frisquet ". Il fait partie
des 90 candélabres achetés en 1924 lors de la campagne d'éclairage
des artères de pénétration.
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Lanterne pont Morand
Photo noir et blanc - avant comblement
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L'ancienne Poissonnerie
Photo noir et blanc - 13 mars 1947
Les comblements de la Loire auront raison de l'ancienne Poissonnerie
installée
en amont de l'Ile Feydeau depuis la moitié du XVIIIème siècle.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la Ville entreprend l'aménagement
des " nouveaux espaces centraux " avec notamment l'ouverture
du cours Franklin Roosevelt et la substitution complète de l'éclairage
au gaz par l'électricité. Les anciens candélabres
Montmartre laissent la place, en 1950, à 100 lampadaires " en
acier de 8 mètres de hauteur avec consoles de 2 mètres du
modèle Barbier, Benard et Turenne ".
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Place
Saint-Jean, lanterne couronnée
Photo noir et blanc - 3 novembre 1947
A partir de 1952, la Ville entreprend l'électrification systématique
de son éclairage public. La campagne commence en 1953 pour s'achever
14 années plus tard, en 1967. Les 480 derniers réverbères à gaz
disparaissent des rues de Chantenay en décembre 1966. Le nouveau
réseau électrique compte alors 13 056 foyers d'éclairage.
Toutefois, dans les quartiers historiques du secteur sauvegardé,
on adapte les anciennes lanternes du modèle Parisienne aux normes électriques.
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Rue
de l'Arche Sèche, lampadaire
Photo noir et blanc - 6 juillet 1948
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Nantes subit de nombreux bombardements
aériens, notamment ceux de septembre 1943. Au-delà du drame
humain, il s'agit pour la Ville de remettre en état ses différents
réseaux : transports, éclairage, gaz. Pour l'éclairage,
l'année 1945 est complètement consacrée aux travaux
de réparation des réseaux aérien et souterrain. Il
faudra toutefois attendre 1951 pour que la Ville retrouve son niveau d'éclairage
d'avant-guerre avec 3 200 becs de gaz et 2 230 appareils électriques.
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Projet d'un grand lampadaire pour la place Royale
Photo noir et blanc
Parmi les différents projets soumis à l'Administration municipale
pour embellir la place Royale (ancienne place Égalité), on
trouve un candélabre monumental présenté par Driollet,
architecte de la Ville : " il se compose d'un grand candélabre
en fonte reposant sur un stylobate en pierres de granit. Le candélabre
porte trois couronnes de girandoles de 24 lanternes disposées et
groupées en forme de lustre pyramidal ". A l'origine, Driollet
souhaitait installer au centre de la place un parterre végétal
composé d'arbustes et éclairé par une ceinture de
lampadaires. En février 1851, le Conseil rejette le projet et " décide
que les trottoirs qui entourent la place seront élargis et éclairés
sur le rebord par des candélabres, conformément au plan déjà présenté ;
le centre de la place étant réservé pour un monument
que le Conseil jugerait ultérieurement convenable d'y installer ".
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Candélabre
Palais de Justice
Photo noir et blanc
Le 15 février 1913, un traité est signé entre la Ville
de Nantes et la Société Nantaise d'Eclairage et de Force
Electrique pour l'installation de 55 lampes à arc " à charbons
minéralisés convergents ". Comme pour toute innovation,
l'implantation s'effectue d'abord dans le centre de la Ville avec, par
exemple, la place Lafayette. L'objectif est d'augmenter la qualité de
l'éclairage : " l'intensité moyenne sphérique
de chaque foyer à feu nu ne sera pas inférieure à 1
500 bougies décimales et le globe ne devra en aucun cas faire perdre
plus de 30 % de cette intensité lumineuse ".
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Nouveau pont de la Madeleine
Calque noir et blanc - 1924
Fonds Topo
Dans le programme d'amélioration et d'extension du Port de Nantes
(loi du 7 juillet 1913), il est décidé la démolition
de l'ancien pont de pierre de la Madeleine. Une décision ministérielle
du 20 janvier 1920 prescrit l'ouverture d'un concours pour sa reconstruction
et autorise la Ville à travailler avec l'entreprise Bernard de Nantes.
Sa mise en circulation est prévue en 1926 or, suite à des
retards de chantiers, elle est reportée l'année suivante.
Le choix des candélabres se porte sur des lanternes rondes à la
forme novatrice et bénéficie immédiatement d'un éclairage électrique.
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Rue de la Poissonnerie, lanterne suspendue
Gravure noir et blanc
Musée du Château des ducs de Bretagne
A partir de 1776, la Ville fait appel à un entrepreneur pour réorganiser
son illumination. Le marché passé auprès de Tourtille-Sangrain
décrit avec minutie l'aspect extérieur des nouvelles lanternes
: " La forme des lanternes sera sexagone, la cage sera de fer brasé,
sans soudure et montée à vis ou à écrous. Celles
destinées pour trois et quatre becs de lumière auront vingt-quatre
pouces de hauteur y compris le chapiteau, dix-huit pouces de diamètre
par le haut et neuf pouces par le bas. Celles pour un et deux becs de lumière
auront vingt-deux pouces de hauteur y compris le chapiteau, seize pouces
de diamètre par le haut et huit pouces par le bas. Toutes ces lanternes
seront fournies de leurs lampes et d'un double réservoir. Chaque
bec de lampe aura un réverbère de cuivre argenté mat
de six feuilles d'argent et chaque lanterne aura un grand réverbère
placé horizontalement au-dessus des lumières lequel entreprendra
toute la grandeur de la lanterne pour dissiper les ombres. Ce réverbère
sera également de cuivre argenté mat de six feuilles d'argent
et tous les réverbères auront un tiers de ligne d'épaisseur.
Tous les chapiteaux extérieurs de chaque lanterne ainsi que leurs
chaperons seront de cuivre rouge, de l'épaisseur d'un tiers de ligne.
Lesdits chapiteaux ainsi que les grands réverbères seront
réunis ensembles avec des plates-bandes de fer et pour y donner
plus de solidité, cette réunion sera faite avec vis et écrous.
Toutes les charnières seront également de fer et montées
avec vis et écrous en sorte que ni la chaleur ni l'injure du temps
ne puissent rien endommager. Sur chaque chapiteau il y aura un crochet
de fer pour fermer la lanterne et la garantir de l'air. Tous les portes-mèches
seront en fer et iront dans toutes les lanternes indistinctement. Le dessous
de chaque lanterne s'ouvrira et se fermera avec des ressorts et des charnières.
Il y aura trois poulies de cuivre pour chaque lanterne, lesquelles seront
montées de leur chape, avec des vis et des crochets de même
que les pommelles pour celles qu'il faudra sceller dans le mur quand le
cas l'exigera ".
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Château, entrée
principale, lanterne suspendue
Dessin noir et blanc - 1795
Musée du Château des ducs de Bretagne
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Portique
lumineux rue Crébillon
Photo noir et blanc - août 1985
En 1985, la municipalité Chauty décide de transformer la
rue Crébillon en voie semi-piétonne : " Un tapis unique
de dalles de granit beige couvrira une voie montante de trois mètres
de large avec deux trottoirs de même largeur. Un mobilier urbain
original diffusera une lumière ambiante au niveau de la rue ".
La réalisation de l'éclairage revient à Bernard Barto
qui dessine " 12 portiques construits en verre-sécurit transparent
qui seront en permanence éclairés au néon en lumière
diffuse. Haut de 2 m 30, large de 1 m 80 et d'une épaisseur de 20
cm, ce mobilier original reste à la dimension de l'homme ".
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Rapport
au Conseil municipal sur les propositions faites par diverses compagnies
pour l'éclairage de la Ville
"
L'éclairage d'une grande Ville est un des services qui mérite
au plus haut point de fixer l'attention de l'administration municipale.
Il intéresse la sûreté des personnes et celle des propriétés.
Il est une des conditions essentielles de la splendeur d'une grande Ville
; il constitue pour les commerçants, les industriels et grand nombre
de citoyens une dépense obligatoire et considérable. Nous
devons donc nous efforcer de le répandre dans chaque quartier en
quantité suffisante ; de l'avoir nombreux et brillant, là où une
grande circulation alimente un riche commerce de détail. Nous devons
enfin nous efforcer d'obtenir dans les marchés, que nous passons
avec la compagnie à laquelle nous accordons le monopole de l'entreprise,
non seulement des prix modérés pour la Ville, mais aussi
pour l'éclairage privé, afin que le bon marché de
l'éclairage public ne soit pas payé par la surtaxe imposée
aux particuliers ".
Edmond Doré-Graslin, rapporteur, 22 août 1856.
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Délibération portant bail avec
le sieur Sangrain, entrepreneur de réverbères pour l’illumination
de la Ville
Manuscrit – 1776
Ce contrat
qui lie la Ville de Nantes avec Tourtille-Sangrain, entrepreneur en
illumination,
prévoit tous les aspects de la mise en œuvre
et de la maintenance du parc de lanternes. Ce document cache dans sa
marge un autre bail plus tardif, établi au nom de son neveu Ursin,
le 20 brumaire an II. Sangrain est connu pour être l’entrepreneur
de Paris et de Versailles et est appuyé par l’intendant
de Bretagne qui lui a déjà permis d’obtenir le même
marché avec la Ville de Rennes peu de temps auparavant. A Nantes,
le montant total du marché pour un an, à raison de 26 livres
par becs, 622 becs répartis en 256 lanternes, représente
16 572 livres.
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Echantillons
de mèches pour appareils
Baudit frères et Pochet
L’article 27 du cahier des charges du 22 septembre 1823 précise
que « les mèches seront entièrement en coton à cent
soixante brins ; elles auront quinze centimètres de longueur sur
quarante-cinq millimètres de largeur totale, à l’effet
d’être pliées en triple pour les lampes. Elles seront
au surplus conformes à l’échantillon qui sera déposé à la
Mairie ».
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Élévation de l’une des deux
potences en fer à placer au nord du cours Saint André
Dessin - 14 novembre 1823
« Les piédestaux seront en maçonnerie de moellon
avec mortier de chaux et sable revêtus de pierres de granit d’Orvault
sur toutes les faces. Les deux potences en fer de Berry, première
qualité, auront chacune 6,10 mètres de hauteur jusqu’à la
partie cintrée dont le diamètre intérieur sera
de 1,60 mètre. A chaque potence, il y aura une boîte en
fer avec sa serrure renfermant la corde et aussi un tube semblable
aux potences rue de Prémion ».
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Lanterne Escax fils
Publicité – s.d.
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Lanternes
système Oléarigaz
Publicité – 1839
A partir
de 1836, la Compagnie Européenne du Gaz, dont le siège
social est à Londres, installe une usine de production à Nantes,
allée des Tanneurs. Elle est inaugurée le 19 août
1837 avec le lancement du gaz dans les conduites placées sous
les voies publiques. Comprenant l’intérêt d’une
telle opportunité, la Ville accepte, dans un premier temps, que
la Compagnie assure l’éclairage de la salle de spectacle.
En juillet 1840, le Conseil municipal signe un marché avec ladite
Compagnie. Le service de l’éclairage au gaz commence dans
le centre de la Ville en mai 1841 avec 87 lanternes.
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Appareils
d’éclairage Campiche
et Saget
Publicité – 1834
Le cahier des charges
de 1832 relatif à l’éclairage
de la Ville précise que « l’adjudicataire fournira
et fera établir comme l’a fait son prédécesseur,
aux endroits qui lui seront désignés, à ses frais
et sans aucune indemnité, dans le cours de son bail, soixante
réverbères neufs, présumés nécessaires
pour augmenter l’éclairage de la Ville, pourvus de tous
leurs accessoires et tentures en fer ». Connaissant cette clause,
les fournisseurs de matériel envoient régulièrement
leurs publicités vantant « les progrès, avantages
et perfectionnements » de leur système.
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